Le métier de courtier en prêt est un statut réglementé qui peut être attribué à un salarié ou « un travailleur indépendant ». C’est un intermédiaire en opérations de banque et services de paiement qui peut être sollicité dans de nombreux cas : prêt en crédit immobilier, rachat de crédits, prêt personnel, crédit à la consommation, prêts-relais, prêts pour des travaux, rachat de parts d’indivision (maison, appartement, immeuble), vente en réméré, prêt professionnel, etc.
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comparerCourtage en prêt : fiche métier
La mission d’un professionnel dans le réseau de courtiers est d’une part de trouver et proposer à son client l’offre de crédit la plus pertinente et la plus avantageuse. Autrement dit, dénicher toutes les offres les plus adaptées à ses besoins et son profil et proposer la meilleure assurance de prêt proposée par les différentes banques. Faire le tri et trouver ou négocier le meilleur tarif. D’autre part, il va accompagner le client dans toutes les démarches pour finaliser son dossier. Son client peut être aussi bien être un particulier qu’une société.
En tant que métier réglementé, il est nécessaire d’avoir l’un des diplômes ou l’ancienneté requis par l’ORIAS. Sinon il conviendra de suivre une formation de 80 ou 150 heures.
Mais c’est l’expérience, le talent et la disponibilité qui feront l’ADN d’un bon courtier. Dans la pratique, la règle veut qu’il faille avoir une grande expérience dans le métier avant d’ouvrir une agence de courtage. Et avoir un large réseau de contacts pour avoir un bon portefeuille de clients.
En tant qu’entrepreneur, un courtier touche une commission de courtage (1 à 2 % du crédit obtenu). Mais en tant que salarié débutant, c’est très variable selon la qualification et le contrat. Le salaire commence au SMIC (1 480 euros bruts mensuels).
Dans un cabinet de courtage local, le courtier peut toucher entre 2500 et 3000 € net par mois. Dans un cabinet de courtage international, c’est le double qu’il gagne.
Qualités des bons courtiers en prêt
Pour entrer à merveille dans le costume du courtier, le professionnel doit avoir les qualités suivantes :
- Bon commercial : il doit savoir vendre son choix à son client, lui donner envie d’y adhérer. Il doit aussi savoir installer une relation de confiance entre tous les interlocuteurs, notamment en proposant une bonne assurance de prêt.
- Être réactif : à l’écoute de son client, son analyse fera gagner du temps à ce dernier. Il s’occupe de toutes les demandes du client.
- Solides talents de négociateur : c’est lui qui va aller négocier auprès des grandes institutions de financement les taux, les délais, les démarches…
- Un expert : très bon connaisseur de son marché, de son secteur et des tendances autour.
- Pédagogue et psychologue : pour aider ses clients à établir un diagnostic précis de leur situation et leur proposer des produits parfaitement adaptés, il doit être méthodique et rigoureux.
- Flexible : il doit avoir un regard critique et objectif sur son secteur. Et être capable de faire des prévisions pour personnaliser ses propositions à sa clientèle.
- Bon communicant : utiliser le bouche-à-oreille et tous les outils de communication pour faire parler de lui. C’est le meilleur moyen pour appuyer son dossier et obtenir de nombreux contrats.
Dans le domaine du courtage, on distingue le métier de courtier immobilier qui est en pleine expansion en raison des taux d’intérêt actuels exceptionnellement bas.
Courtiers en prêt : un métier réglementé
Devenir intermédiaire en opérations de banque est très prometteur, car c’est un métier plein d’avenir. Les plus connus sont les courtiers en crédit immobilier et les courtiers en rachat de crédit de financement proposé par les banques. Les moins connus concernent certainement le réseau de courtiers spécialisés en prêt professionnel.
À noter que dans le cas d’un courtier immobilier, l’assurance emprunteur n’est pas obligatoire, mais l’emprunteur peut l’exiger et même choisir une autre assurance emprunteur que celle proposée par le prêteur.
Comme de nombreux métiers liés au conseil, il est réglementé. Ce qui signifie qu’il doit respecter les statuts réglementés. Et suivre des démarches obligatoires comme :
- Respecter les démarches obligatoires à toute création d’entreprises afin de s’enregistrer au Registre du Commerce et des Sociétés.
- S’assurer en responsabilité civile professionnelle.
- S’inscrire à l’Orias ou Organisme pour le Registre des Intermédiaires en Assurance, Banque et Finance en tant qu’IOBSP.
- Etc.
Pour en savoir plus sur l’Organisme pour le Registre des Intermédiaires en Assurance, Banque et Finance : https://www.orias.fr/web/guest/banque1