Les établissements bancaires proposent différentes solutions pour résoudre les problèmes de trésorerie des entreprises. Parmi la liste, on distingue la facilité de caisse qui est presque similaire au découvert. Définition, fonctionnement, conditions d’obtention, avantages et inconvénients, découvrez dans cet article les essentiels à savoir sur la facilité de caisse !
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comparerFacilité de caisse : quelle est la définition ?
La facilité de caisse se définit comme un crédit utilisable sur une courte durée. Aussi appelée tolérance exceptionnelle, elle est octroyée par la banque pour remédier aux décalages ponctuels de trésorerie, notamment entre le moment où le bénéficiaire fait face à une difficulté financière et le moment où il perçoit ses revenus. Cette solution bancaire permet ainsi aux entreprises comme aux particuliers d’avoir un solde débiteur (négatif) pendant quelques jours tout en ayant la possibilité d’assurer leurs dépenses immédiates. Passé le délai défini, le compte du client doit impérativement redevenir créditeur (positif).
La facilité de caisse est soumise à certaines conditions d’utilisation. Il appartient à la banque de définir au préalable la durée du contrat, le montant accordé ainsi que le taux d’intérêt.
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Le point sur la différence entre la facilité de caisse et le découvert autorisé
La facilité de caisse et le découvert autorisé permettent tous les deux d’avoir un compte bancaire fonctionnel même en étant débiteur. Au premier abord, ces solutions sont très similaires. Cependant, elles se distinguent l’une de l’autre par trois points : la durée, la fréquence et les modalités d’octroi.
La durée
En moyenne, la facilité de caisse est accordée sur une durée de 15 jours et doit être remboursée sous 30 jours au maximum. Quant au découvert autorisé, sa durée peut être négociée à chaque autorisation selon la date prévisionnelle d’entrée des fonds. Toutefois, elle ne peut pas dépasser trois mois consécutifs, sinon le découvert sera réputé comme étant un crédit à la consommation.
La fréquence
Si besoin, le découvert bancaire peut être renouvelable. Par contre, la facilité de caisse se présente comme un prêt ponctuel.
Les modalités d’octroi
La facilité de caisse est accordée par la banque lorsque le compte est déjà en situation de débit et que le client fait face à un imprévu justifiant un besoin d’argent. L’autorisation de découvert bancaire est, quant à elle, négociée soit à l’ouverture du compte, soit à postériori.
Facilité de caisse : le tour d’horizon sur ses avantages et ses inconvénients
Avantages
Cette solution bancaire fait office d’une grande aide pour faire face à un bref décalage de trésorerie. Elle apporte une souplesse dans la gestion de la trésorerie en permettant de régler les factures dans les délais impartis, et ce, malgré que le compte du bénéficiaire soit négatif. La facilité de caisse ou tolérance exceptionnelle constitue ainsi une meilleure alternative au découvert non autorisé qui présente quelques désagréments. De plus, comparée à ce dernier, elle est plus facile à mettre en place. Enfin, elle peut se présenter comme étant une option sur mesure, car elle peut être personnalisée selon le besoin et le profil du client.
Inconvénients
La facilité de caisse possède aussi son lot d’inconvénients. Le plus majeur revient au fait que la banque est en droit de refuser la demande ou pire, d’annuler un contrat en cours à tout instant et sans justification, mais en respectant quand même un préavis de 60 jours.
En outre, la facilité de caisse représente un coût assez conséquent que le découvert bancaire. Pour cause, c’est l’établissement qui fixe librement ses taux, dans la limite où ceux-ci restent soit inférieurs, soit égaux au taux d’usure applicable au moment de l’accord. Mais il faut savoir que les taux des intérêts demeurent évolutifs.
Par ailleurs, la durée maximale limitée en seulement quelques jours (15 jours au maximum) est aussi comptée parmi les inconvénients de la facilité de caisse.
Comment fonctionne la facilité de caisse ?
Crédit à court terme, la facilité de caisse est attribuée aux clients pour une période allant, en général, jusqu’à 15 jours par tranche de 30 jours. Si son autorisation demeure ponctuelle, la tolérance exceptionnelle en question peut être proposée comme un service à caractère temporaire ou permanent.
L’accord d’une facilité de caisse doit faire l’objet d’un contrat signé entre les deux parties : la banque et le titulaire du compte. C’est dans ce document que figurent toutes les modalités applicables selon le profil du bénéficiaire, notamment la durée, le montant, le taux d’intérêt et les conditions de remboursement.
En ce qui concerne le remboursement de la facilité de caisse, c’est la prochaine rentrée d’argent du client qui l’assure. Si le bénéficiaire dépasse la date de remboursement prévue dans le contrat, les frais d’agios qu’il doit s’acquitter seront plus élevés. Entre autres, la banque prélève un certain nombre de frais qui rendent le service assez onéreux, à savoir :
- Les frais de dossier : liés à la mise en place, la modification ou le renouvellement annuel.
- Les intérêts débiteurs : calculés en fonction du montant tiré et du nombre de jours durant lesquels le compte est resté en situation de débit.
- Une commission d’intervention
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Comment obtenir une facilité de caisse ?
Pour bénéficier d’une facilité de caisse auprès d’une banque, l’entreprise ou le particulier doit adresser une demande par écrit à l’établissement. En ce sens, il est possible de fixer un rendez-vous avec un conseiller bancaire, notamment pour ceux qui sont dans les banques traditionnelles. Pour les clients des banques en ligne, un e-mail fera l’affaire. Pour assurer toutefois sa traçabilité, il s’avère judicieux d’envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception. D’autres documents sont aussi à joindre dans le dossier afin que le professionnel bancaire puisse analyser la santé financière et le besoin de trésorerie du client. Citons par exemple le prévisionnel d’activité, le tableau de trésorerie, le bilan comptable, le compte de résultat, etc.
Étant donné que la banque est libre d’accepter ou de refuser la requête, il convient de la convaincre avec des bons arguments. Ceux-ci se portent sur la raison précise pour laquelle l’entreprise recourt à cette solution ainsi que sa capacité à rembourser ses dettes en mentionnant la date et le montant de sa prochaine rentrée d’argent.