E-marketing : Top 5 des soft skills du marketeur qui font la différence

Aux côtés des hard skills, les soft skills sont aussi des compétences déterminantes dans le marketing digital. En constante évolution, ces qualités humaines font bel et bien la différence face à la concurrence et auprès des potentiels clients. Dans cet article, voici le top 5 des qualités comportementales requises pour le marketeur.

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1. La flexibilité

L’univers de l’e-marketing exige une grande capacité d’adaptation face aux changements et aux retournements de situation auxquels l’entreprise peut se confronter. La société ainsi que la technologie évoluent systématiquement. Le marketeur digital doit donc savoir faire face à l’incertain et cette instabilité constante avec souplesse et agilité. En effet, une gestion efficace des événements imprévus assure le développement et la pérennité des activités des entreprises.

En marketing numérique, la flexibilité demande de la lucidité, un bon sens de discernement, un jugement non faussé par les réactions mécaniques. Agir la tête froide permettra au professionnel du marketing de prendre les bonnes décisions aux moments les plus critiques pour la compagnie. En dépit d’une conjoncture négative, il sera apte à résoudre les problèmes rencontrés par la société et les surmonter avec son équipe.

En somme, la faculté d’adaptation est une qualité comportementale indispensable pour le professionnel du marketing. Cette compétence douce l’aidera à rester objectif et à adopter une attitude positive par rapport aux circonstances et aux challenges à relever. Ainsi, il appliquera la bonne stratégie de marketing, peu importe le cours des choses.

2. L’autonomie

Être autonome en marketing numérique signifie avant tout faire preuve de créativité lors de l’élaboration des plans marketing. Le métier de marketeur demande non seulement de la flexibilité, mais aussi la faculté d’innover. Il doit être en mesure de puiser au-delà des ressources à sa disposition et des tendances du moment. Autrement dit, sa fonction exige de lui une forte capacité de proposition et l’apport de nouvelles idées à chaque fois.

En outre, dans le contexte actuel où le télétravail gagne du terrain, l’autonomie est incontestablement un soft skill nécessaire pour le marketeur. Son indépendance est de rigueur dans la mesure où il doit être en mesure de s’organiser et de finir les tâches dans les délais attendus. À l’instar du freelance, celui-ci devra faire preuve d’une planification, d’un emploi du temps efficace lors de ses heures de travail.

L’autonomie inclut également l’habileté à se fier à son instinct. Bien que considérée irrationnelle, l’intuition mène souvent vers une prise décision efficace. C’est dans ce sens que l’intelligence émotionnelle intervient, définie comme étant la faculté à maîtriser ses émotions. Complémentaire avec le quotient intellectuel, le quotient émotionnel aide à la conception de produit unique pour le client.

3. Le self branding

Un professionnel du marketing qui sait se vendre sera capable de vendre le produit ou le service proposé par les entreprises. Raison pour laquelle le self branding est un soft skill à ne pas négliger dans les métiers de l’e-marketing. Dans les faits, la manière dont le marketeur s’exprime représente un atout majeur dans la communication digitale.

L’emploi des mots, la façon d’exposer ses réalisations et l’approche adoptée pour défendre son point de vue soulignent une grande différence dans l’e-marketing. La capacité à faire un discours éloquent, clair et concis jouera en faveur des activités en ligne (conférence et Cie), et donc, dans l’intérêt de la société.

Vous l’aurez compris, le personal branding ou la « promotion de soi » fait partie des techniques et des outils puissants du marketing numérique. À l’instar des autres compétences douces, il permet d’établir une relation de confiance entre les clients et la marque.

4. L’esprit d’équipe

Étant donné que le marketeur est amené à travailler avec d’autres collaborateurs, son métier implique un bon sens de l’esprit d’équipe. Dans cette perspective, le sens du relationnel et de la communication priment au même titre que l’empathie. L’ensemble de ces qualités humaines constituera un gage de la coordination de son travail en groupe. Il doit en effet être en mesure de travailler avec tout le monde. Dans ce sens, ce sont ces facultés à s’exprimer et à écouter qui l’aideront à y parvenir.

Plus important encore, l’entraide et la cohésion de l’équipe participeront activement à l’évolution de chacun et à la réussite du projet à concrétiser. C’est dans cette optique que l’esprit d’équipe du professionnel du marketing s’avère impératif.

5. Le sens du management

Le sens du management est un soft skill qui fait assurément la différence dans le marketing digital. En tant que professionnel, le marketeur est responsable de son équipe et de son évolution.

Manager, piloter, déléguer, animer et diriger : tels sont l’ensemble des capacités à posséder pour rentabiliser les activités de l’entreprise. Un bon marketeur reste positif malgré la situation. Il sait motiver son équipe envers et contre tout, l’animer, la stimuler lorsque les circonstances le demandent. Son rôle au sein de la société dépasse l’élaboration des plans marketing. À part la connaissance des techniques de marketing, son métier exige de lui la possession des compétences managériales. Elles incluent l’optimisme, le sens de l’organisation, l’esprit critique ainsi que le sens de la négociation.

Par ailleurs, le marketeur doit savoir utiliser ingénieusement les outils de communication digitaux à sa disposition. Le bon usage et la maitrise de ces différents moyens établiront un lien de proximité entre l’entreprise et le client. La présence en ligne, le sens du service ainsi que la réactivité sur les réseaux sociaux contribuent directement au développement des activités de l’entreprise.

Pour résumer, à l’ère du numérique, les soft skills sont indissociables aux hard skills. En plus des compétences techniques, un bon marketeur se doit de travailler sur ces qualités humaines, dont la flexibilité et le sens du management. C’est de la sorte qu’il convertira le public en de potentiels clients sur les réseaux sociaux et sur les moteurs de recherche. À noter que ces compétences dites douces résultent de la personnalité du marketeur et de l’expérience vécue.